Ma nuit a été trop courte. Trop mouvementée. Et j'ai même l'impression que je me suis un peu trop amusé. Mais est-ce mauvais, d'être dans l'excès quand il est si bon ?... Akiko et moi avons passé notre nuit à nous envoyer en l'air, si bien que je ne suis même pas allé travailler hier soir, pour rester ici avec elle. J'en profite toujours, quand elle est ici. Ma jolie Akiko... Ma perverse nymphomane favorite.
Ce matin pourtant, c'est Kai qui se réveille. De mauvaise humeur. Ses ronchonnements me ont ouvrir les yeux et j'esquisse un petit sourire amusé. Tout en laissant courir mon indexe sur son torse nu, je viens murmurer à son oreille :
« Tu es jaloux, que je ne m'amuses pas comme ça avec toi ?... T'as juste à demander tu sais. »
Je dépose un baiser sur sa joue, et viens me lover dans ses bras, pour l'étreindre. Traîner au lit avec l'être aimé, rester au chaud encore un peu plus longtemps sous les draps. Il n'y a rien de mieux n'est-ce pas ? Je rigole pour me moquer gentiment de lui. Ah, mon pauvre poussin. C'est vrai qu'il doit avoir sacrément mal aux reins.
La paresse est un vilain défaut. Mais c'est tellement bien d'être fainéant comme un gros chat ! Surtout quand c'est pour traîner au lit le matin, avoir le plaisir de se rendormir parce qu'on n'a pas la moindre obligation de se lever. Ou tout du moins, rien d'urgent. Je referme donc les yeux, tout en m'installant mieux dans les bras de Kai pour être à l'aise et poursuivre ma nuit.
« Rendors-toi encore un peu... Il est tôt. Et on va avoir besoin de plus de sommeil que ça tous les deux. »