Kiyoshi est un bon élève. Docile et doux. Je n’ai aucun mal à lui faire faire ce que j’ai envie. Il plaira beaucoup aux hommes avides de pouvoir et de domination. Un peu moins à ceux qui ont besoin d’une bonne salope au lit mais on ne peut pas plaire à tout le monde, ni être tout à la fois même s’il faut savoir cultiver plusieurs cordes à son arc. De mon côté je sais être dominant et dominé. Prendre et être pris. Je fais une assez bonne victime pour ceux qui aime le SM. Ce que je ne sais pas ou ne peut pas faire c’est les blanches colombes et bien entendu les androgynes, du moins je n’excelle pas dans ce rôle.

Je le fais jouir dans ma bouche mais n’avale pas sa semence. Au contraire, je la lui fais boire durant notre baiser. Il veut rompre cet échange buccal face à ce nectar amer mais je lui fais comprendre qu’il doit l’avaler. Il en verra d’autre. Il va devoir s’y habituer. Le monde du sexe est rempli de chose désagréable mais il l’apprendra tôt ou tard.

Il avale sans broncher et semble gêné en comprenant ce qui est arrivé. Je me contente de sourire et de lui dire :
« Je vais te baiser maintenant. »
J’attrape un préservatif et l’enfile avant de l’aider à se redresser pour qu’il suce mon sexe.
« Lubrifie-le bien pour qu’il passe facilement. »
Entre le goût du sperme et du caoutchouc, je lui en aurais fait voir de toutes les couleurs mais c’est comme ça qu’on apprend, surtout dans notre métier.
« Applique-toi comme il faut sinon tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même si je te fais mal. »
Même si je ferais attention.

Je glisse une main dans ses cheveux et l’oblige à prendre mon sexe dans son entier. Il s’étouffe un peu avec mais ça n’en est que meilleur pour moi. Je l’empêche de le retirer de sa bouche. Il doit apprendre ce que ça fait une fellation forcée. Il y aura le droit avec ses clients les moins délicats. Ses contractions musculaires sont bonnes et c’est à regret que je relâche la pression sur sa tête pour le laisser respirer.
« Je crois que c’est bon. Rallonge-toi. »
Je le repousse presque dos sur le matelas pour l’obliger à accélérer le mouvement. Je sais qu’il lui faut du temps pour s’y remettre mais c’est pour son bien. C’est moi qui lui écarte les jambes et lui relève les cuisses avant de presser mon érection contre son intimité. Cette fois-ci je me montre doux lorsque je force le passage de son anneau de chair. Je ne veux pas qu’il ait trop mal même s’il est déjà largement préparé. Je veux que ça reste agréable et qu’il puisse éventuellement jouir tout à l’heure lorsque mes coups de reins seront vigoureux.

Mes premiers mouvements sont doux et lents pour que Kiyoshi s’habitue à nouveau à ma présence en lui. Nous ne sommes plus dans la découverte mais dans la pratique et je remarque qu’il s’adapte assez bien à ces nouvelles expériences.
« On dirait que tu aimes ça. »
Il y prend plaisir et il est difficile de ne pas le voir lorsqu’on pose son regard sur son beau visage. Je lui fais du bien et je prends aussi plaisir à le faire.
« N’ai pas peur de gémir. »
Je lui glisse ces quelques mots dans le creux de l’oreille avant de jouer avec son lobe. Mes dents et ma langue s’y attardent longuement avant que je ne me redresse pour débuter des va et vient bien plus vigoureux. Kiyoshi est serré et notre ébat n’en est que meilleur. Chaque mouvement me procure beaucoup de plaisir. Il faut dire que ça me change de me retrouver dans la position du dominant lors d’un rapport sexuel avec un homme. C’est agréable mais surtout ça diversifie les plaisirs.

Alors que je me sens venir, j’accélère mes mouvements et glisse une main dans ses cheveux tout en poussant de petit grognement. Lorsque je suis joui, je plante mes dents dans son cou tout en étouffant un gémissement roque et presque bestiale. C’était particulièrement bon et ça l’aurait été davantage si je n’avais pas eu ce préservatif mais tant pis…

Je m’écarte doucement et observe la marque que je lui ai faite.
« J’espère que je ne t’ai pas fait trop mal. »
Elle devrait rapidement s’en aller. Si ce n’est pas le cas il n’aura plus qu’à appliquer une bonne dose de maquillage.

De mon côté je m’assois sur le bord du lit et retire mon préservatif que je laisse tomber sur le sol avant de m’allonger sur le dos, de tout mon long. Je laisse échapper un soupir puis murmure :
« Je commence à être fatigué. J’ai besoin d’un peu de repos. »
Nous pourrons reprendre plus tard mais avant j’ai besoin d’une petite sieste.